12/07/2017 - Par M.B
La Gymnastique est l'un des sports olympiques les plus anciens et est par conséquent intimement liée aux Jeux de la Grèce Antique. A l’époque, les hommes se réunissaient dans le gymnase non seulement pour pratiquer une activité sportive, mais également pour s'adonner à l’art, à la musique et à la philosophie. Les athlètes disputaient alors diverses épreuves sous le titre générique de Gymnastique. On dénombrait la lutte et le saut par-dessus des taureaux, si l'on se réfère aux illustrations observées sur des vestiges (poteries).
Alors que la Gymnastique Artistique Masculine est imposée par M. Coubertin lors des premiers Jeux Olympiques de 1896, ce n'est qu'en 1928, à Amsterdam, que les féminines feront leur première apparition. La Gymnastique Artistique connut des changements réguliers, comme le remplacement des barres parallèles par les barres asymétriques pour les femmes en 1938 ou les premiers JO en salle en 1948. C’est en 1952 à Helsinki que les deux disciplines ont acquis leur forme définitive.
Par la suite, lors des Jeux de l'ère moderne, la Gymnastique Artistique constitue l'un des sports majeurs. En 2004, à Athènes, Emilie Le Pennec devient la première championne olympique en Gymnastique Française, en décrochant l'or aux barres asymétriques. Elle reste la seule championne olympique à ce jour.
La Gymnastique Rythmique s’est développée en 1940 en URSS. Elle n’est reconnue comme une discipline à part entière qu’en 1960, sous le nom de « Gymnastique Moderne ».
Les engins, qui changeaient beaucoup à cette époque, sont normalisés en 1967. Cette même année, les exercices réalisés en Ensemble (six gymnastes)
apparaissent pour la première fois en plus des exercices individuels. En 1975, la Gymnastique Moderne change même de nom : elle s'appellera désormais Gymnastique Rythmique et Sportive.
La discipline devient olympique en 1984 pour les individuels, et en 1996 pour les Ensembles (qui sont désormais composés de 5 gymnastes). En 2002, la discipline adopte son nom actuel, la Gymnastique Rythmique.
Le Trampoline tirerait des origines du cirque. C’est en 1930 que l’américain Georges Nissen invente et commercialise le trampoline moderne. Les premières compétitions internationales sont ainsi très largement dominées par les Etats-Unis, avant que le sport ne se développe dans les nations européennes. C’est en 2000 que le trampoline individuel fait son apparition aux Jeux Olympiques de Sydney.
En France, le premier trampoline est livré à l’INSEP en 1959, avant la création de la Fédération Française des Sports au Trampoline en 1965 et le développement de la discipline sous l'impulsion de Pierre Blois, Bernard Ammon et Michel Roquette.
Le Tumbling est apparu pour la première fois aux Etats-Unis lors des championnats nationaux de 1986. Il se développe ensuite sur le front russe au début du 20èmesiècle. La discipline sera présente pour une seule édition des Jeux Olympiques, en 1932 à Los Angeles. Elle va cependant remplacer l’épreuve du sol actuelle jusque dans les années 1960.
Le Tumbling apparaît en France dans les années 1980 lors d'une démonstration de l'Américain Steve Elliott à l'Acrotramp de Dinard. Il intègre ensuite rapidement la FFST qui devient alors la FFTSA (Fédération Française de Trampoline et Sports Acrobatiques).
La Gymnastique Acrobatique est une discipline qui entretient un lien privilégié avec le milieu du cirque, dans lequel elle est connue sous le nom de « mains à mains ». La version moderne de la discipline, « Acrosport » à l’époque, naît dans les années 1950 en Europe de l’Est. C’est en 1973 que la discipline est normalisée, avec les 5 catégories de compétition que l’on connaît aujourd’hui : duo féminin, masculin et mixte, trio et quatuor.
En France, la Gymnastique Acrobatique voit le jour à la fin des années 1970. C’est en 1985 que la FFST intègre la Gymnastique Acrobatique en 1985 et devient à cette occasion la FFTSA (Fédération Française de Trampoline et de Sports Acrobatiques).
C'est aux Etats-Unis que le médecin Kenneth Cooper crée en 1968 un laboratoire de recherches spécifiques à la Gymnastique Aérobic. Les premiers programmes sont inspirés des exercices militaires, mais exécutés en musique et mêlés à des pas de danse moderne.
En France, il faut attendre le début des années 1980 pour voir apparaître la discipline, avant la reconnaissance par la FIG et l’organisation des premiers Championnats du monde en 1996. Elle a depuis été reconnue « discipline de haut niveau » par le Ministère de la Jeunesse et des Sports.
Regis Paulet, toujours licencié à St Chamond Gym, commença la gymnastique au club de l'Espérance, puis fit toute sa carrière à la Sentinelle de la Grand Grange à St Chamond. Une carrière nationale et internationale, il fut ensuite président de son club jusqu'en 2006.
Aujourd'hui Président d'honneur de St Chamond Gym il est le doyen toutes catégories confondues du comité de la Loire.
Josette Winckler (sur la photo ci-dessous), toujours licenciée à l'Indépendante Stéphanoise, fit partie du déplacement qui l'emmena dans un tournoi international à Florence en Italie en 1949.
Elle est aujourd'hui notre doyenne des licenciées ligériennes.